Découvrir tout ce que vous devez savoir pour trouver l'Amour.
La fameuse recherche de l'Autre.
Je ne vous souhaite pas bonne chance, il suffit de lire...
Et de mettre en application !

dimanche 21 février 2010

Les agences matrimo - nulles !

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Les agences matrimoniales aident-elles vraiment à trouver l'âme soeur ? Pour le savoir, nous nous sommes livrés à une enquête approfondie. Le constat est édifiant !

Nous allons essayer d'en rire, ou du moins de traiter le sujet d'un ton léger, mais il vous faut admettre que pour celles et ceux (surtout ceux d'ailleurs) qui se sont fait avoir tout à fait profondément par les agences matrimoniales, pour eux donc, c'est beaucoup moins drôle…

Entrons vite dans le vif du sujet : Sachez donc, après enquêtes approfondies, que les agences matrimoniales mentent effrontément, qu'elles ne réussissent, et encore avec de la chance, que 5 % d'union.

Ceci, nous l'affirmons, pouvons le prouver, est irréfutable, et nous allons de ce pas vous le démontrer.

Publicité : Tout leur fatras de publicités, d'annonces fausses, d'assurances quant à leur réussite, de promesses illusoires… ne sont que billevesées, calembredaines et carabistouilles (ceci pour faire plaisir à l'ami Pivot)

Justice : Et qu'elles soient prévenues dès à présent : elles peuvent nous attaquer en diffamation : nous aurons ainsi un bon moyen de rigoler un brin.

Le futur client : Lors de mon enquête, je me suis fait passer, par le truchement du téléphone, pour :
- analphabète manchot aveugle
- timide (affreusement) soumis
- Moche (pas si facile)
- sado ou maso je ne sais plus (dur de choisir !)
- pervers
- bègue
- étranger (avec tous les accents possibles et imaginables)
- moche (terriblement) puceau
- fou de Dieu abruti (facile)
Etc. etc.

(Tout cela est absolument authentique...Et je vous passe les éléments de mon enquête en Vrai ! Avec déguisements s'il vous plaît. Vous ne me croiriez pas.)

Réponse à la question :
- Vais-je trouver chez vous ?

La réponse : UN-ANI-ME ! OUI !
- OUI, nous avons ce qu'il vous faut !
- OUI, elles vous attendent ! Elles n'attendent que vous, d'ailleurs !
- Vous en avez de la chance, figurez-vous que nous venons de recevoir des candidatures qui, justement, recherchent votre profil !
- Ne vous faites aucun souci, vous êtes en de très bonnes mains.
- Nous réussissons dans une très grande majorité de cas (sic !).
- Vous pensez, vu l'importance de notre fichier, que vous n'aurez que l'embarras du choix.
- Dans votre cas, deux ou trois rencontres suffiront.
- Dès ces quelques formalités accomplies, nous aborderons ensemble le vif du sujet.

Les formalités : Un simple contrat écrit en tout petit à signer, accompagné d'un chèque (ou plusieurs, c'est permis aux pauvres), de 1000 à 3000 euros, suivant la "classe" de l'agence et la qualité de la beauté apprêtée outrageusement langoureuse léchouille de lèvres captivée énamourée…

Tout ça c'est de votre faute aussi. Pourquoi comment tellement que vous la troublez avec votre charme charisme torride aussi !!! Il faut la comprendre la fille femme qui vous reçoit, qu'elles m'ont assené…

Petite explication sur le pourquoi du prix du contrat : Les agences ne font pas payer leur service (normal, encore faut-il qu'il y en eût), mais le coût de leurs publicités, qu'elles passent un peu partout.
Le calcul est simple : Admettons qu'une agence passe pour dix mille euros de publicité pour un mois. (Et je suis gentil) Le bureau, secrétariat, téléphone, papier, crayon, etc. encore dix mille euros Sans oublier la fille / femme apprêtée dont
nous parlons plus haut qui, elle, est payée au pourcentage, disons 20 %.

Allez, on arrondit à 25.000 euros par mois de frais.
Soit : 25 clients à 1000 euros, 12,5 clients à 1250 euros, ou 10 clients à 2500 euros.
Rentabilité
Donc, cette agence est tenue de faire un minimum de 25.000 euros de chiffre d'affaires par mois, ne serait-ce que pour rembourser ses frais, comme nous l'avons démontré avec éclat.

Et tant que cette agence n'est pas parvenue à franchir cette étape " point mort ", elle ne réalise aucun bénéfice, nous l'avons compris.

Tout ça pour vous dire que les 10 à 25 premiers clients franchissant la porte de l'agence remboursent les frais. (Vous avez donc compris qu'il vous faut donc éviter de vous présenter les dix premiers jours du mois.)

Vous comprendrez aisément que le personnel de l'agence, tout occupé au challenge « Rembourser nos pubs d'abord ! » ne prenne pas soin de ses clients comme il le faudrait.

Quelques questions vous viennent alors :
- Aucune chance avant que l'agence n'ait remboursé ses frais, d'accord, mais après ?
- La tension retombe donc après le 10 du mois, mais ensuite ils mettent le paquet ?!
- Donc, vous direz-vous avec le sens de l'à propos qui vous caractérise d'ordinaire, si j'arrive le 15 du mois, j'aurais toutes mes chances !?
- Le fameux fichier plein plein de filles / femmes qui n'attendent que moi, il va enfin s'ouvrir et je vais pouvoir me goberger (*) comme une outre !

Je dois encore une fois, à ma grande consternation, réfréner votre ardeur, compréhensible certes, mais bercée d'illusions. Vous avez payé en vain. (Bien entendu, comme je n'ai pas payé, vous vous dites que j'ai la part belle de me gausser. Ne pensez surtout pas que je me moque. Moi qui vous parle, sachez qu'étant à l'époque de cette épique enquête submergé de conquêtes féminines au point de n'en pouvoir plus mais, eh bien, même moi, oui, j'ai failli craquer. Ils sont forts, très forts.)

Ils sont très forts, très forts !
Pour vous en convaincre, il vous suffit de vous y rendre (à éviter si vous êtes en mal d'amour, célibataire, mal marié, moche, idiot ou bien sans chéquier alors… car ils sont forts je vous dis) et de remplir, à leur demande, la fiche de renseignement sur le profil de ce que vous voulez…

Attention, pas ce que vous "désireriez", ce que vous "souhaiteriez", non, ce que vous "voulez" : un peu comme si on vous demandait de choisir parmi un panel représentatif dont vous ne découvrirez les trésors qu'après le chèque libérateur. Ce qu'il y a de génial (et terrible) dans ce questionnaire, c'est que RIEN n'est tabou. Aucune limite !

Vous pouvez demander une blonde eurasienne de 180 cm et 90 kilos petits pieds grand nez catholique non pratiquante attirée par le bouddhisme adoptée* par un mi-malgache et une mi-inuit, on vous répondra que justement… (Voir "LA REPONSE".) (Pour la petite histoire : j'ai refusé de remplir ce questionnaire, arguant que seul l'amour prévaudrait lors des rencontres. Pour les agences, j'étais un extra terrestre !)

Ce qu'il y a de pervers dans ce fameux questionnaire, c'est que je mets au défi quiconque de résister à ce plaisir solitaire : Fantasmer ! (Sauf moi. Mais moi ce n'est pas pareil, je travaillais + voir "submergée de conquêtes féminines’’)

Faites un essai : Demandez à un ami ou une amie de vous décrire son idéal : cela risque d'être gratiné !* Accrochez-vous au rideau !
(Quand on pense que 95 % des personnes mariées ne le sont pas avec, si ce n'est le contraire, leur idéal. Mais bon, autre enquête, autre article, hein ?)
Imaginez donc que vous payez, ICI, pour rencontrer le partenaire de votre vie.

Et l'autre, là, l'apprêtée, en face, qui vous guide : "Vous la voulez juste catholique, ou un peu protestante aussi ? Un peu plus grosse, décolorée ? Pas de problème ! C'est comme vous voulez".

Eh bien, comme un grand bêta que vous êtes, bien sûr que vous y répondez à son questionnaire, bien sûr, parce que vous y croyez à son fichier, parce qu'elle a tout fait pour ça, l'apprêtée, et qu'elle n'attend qu'une chose, une seule, que vous la finissiez vite vite cette petite formalité, et que l'on arrive enfin à ce pourquoi vous êtes là : le chèque. Donc, pas de problème, on a ce que vous voulez, quoi que vous demandiez ou espériez ou souhaitiez : « On l'a !!! »
Dans notre fichier elle EST.

Cachée pour le moment.
On ne vous la sortira que si… la petite formalité : le chèque.
ON L'A ! ON VOUS DIT !!
Dans notre fichier !
Un stylo ? Quel fichier ?
Un fichier d'agences matrimoniales est constitué de 80 % d'hommes, qui ont payé, de 20 % de femmes qui n'ont pas payé, ou si peu (pas folles !), ou à peu près (je me prépare ici pour le futur procès).

Pourquoi peu de femmes :
- Parce que, de par son éducation, la femme attend que l'homme l'aborde. (Sauf 10 % qui elles, draguent. Ok. Vous n'allez pas me bloquer dans mon élan non plus comme ça pour des détails. A part si vous détenez des parts dans une agence matrimoniale, là, je comprendrais).
- L'homme, lui, par contre, se doit d'aborder la femme convoitée.
Donc, les bien éduqués, les timides, les polis, les timorés, les ceux qui pensent que leur beauté est intérieure, les rabroués une ou dix fois, les en attente d’on ne sait quoi, les ne t'inquiète pas ça vient tout seul… n'ont aucune chance dans la vie courante…

Que reste-t-il ? me demanderez-vous, désabusé(e) que vous êtes ?
1) Moi, qui leur explique tout.
2) Les agences matrimoniales.
Question pertinente : Si les agences sont nulles, que reste-t-il ?

Pourquoi ceux qui créent des agences le font-ils ? 

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L'entraînement (S'entraîner à séduire)

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La jeune fille a presque 15 ans. Jolie, sympa, naturel, moderne.

Les grandes personnes parlent de la difficulté pour les adultes de réussir leurs approches amoureuses : Prenons un homme qui rencontre 10 femmes. Une seule lui plaît (nous dirons la dixième).

Il écartera généralement les 9 autres, pensant qu'il n'a pas de temps à perdre avec celles qui ne le font pas vibrer. Mais quand il se trouve devant la personne qui lui plaît, il ne sait pas la séduire, donc se voit rejeter par cette personne qui pourtant lui plaît vraiment.

Et que fait-il ? Il recommence avec une série de 10.

Et la vraie question lui vient à l'esprit : "Dès que j'en trouve une qui m'inspire de l'amour, c'est elle qui ne veut pas de moi."

Le rédacteur de l'inestimable site dont vous dévorez les articles donne sa solution : Il est vrai que la plupart des hommes, et des femmes d'ailleurs, raisonnent à l'envers. Ils pensent que l'autre va s'apercevoir qu'il est estimable et aimable.

Faux. L'autre ne fera aucun effort pour découvrir ce qu'il est réellement.
De plus, l'approche se faisant habituellement en un temps ridiculement court (quelquefois quelques mots), il risque de se "planter" encore et encore, car en fait il n'est pas préparé.

La solution, c'est qu'il lui faut considérer les autres jeunes femmes qu'ils rencontrent, et qui lui plaisent moins que la 10ème nous l'avons dit, comme des épreuves, des tests, des éliminatoires, des obstacles à franchir, en fait comme un entraînement...

S'entraîner à séduire, à être sympathique, à envoyer des messages affectifs, contribuera grandement à lui faire acquérir des automatismes de séduction d'une part, à mieux se connaître dans ce rôle d'autre part. Il aura ainsi beaucoup plus de chances de réussir dans sa démarche de conquête quand la belle se présentera à lui.

- Pas d'accord, dit la jeune fille,

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Le dialogue en "chat"

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Anita - Ah la la ! Je trouve que cela représente vraiment ce qui existe de pire dans notre société : je parle de la solitude.
Michel - C'est vrai que ce n'est pas reluisant...
Anita - Quand je pense au pauvre type qui fantasme pendant deux heures en sortant toutes les insanités qui lui passent à l'esprit, en étant fier de son audace, et qui raccroche enfin. J'imagine sa tête quand il se regarde dans la glace en se brossant les dents avant de se coucher, et un p'tit coup de flotte au sexe pour se le débarbouiller parce que, bien sûr, il s'est masturbé comme un malade, en plus, ou en moins, si on y réfléchit bien.
Michel - N'oublie quand même pas qu'il existe des filles qui les allument derrière l'écran!
Anita - C'est la même chose, une nana qui se libère de sa haine rentrée des hommes ou des ses fantasmes sur le chat, et qui retrouve sa solitude, sa timidité, ses blocages, ses idées reçues le lendemain matin au petit déj', c'est déplorable.
Michel - Les deux se retrouvent seuls en fait. Ils se croiseraient dans la rue et bien il n'y aurait pas la moindre étincelle entre eux ! De plus, ils seraient morts de honte si...
Anita - Ce que je trouve ahurissant,

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Les bonnes manières

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 de L'éducation des bonnes manières est très importante.

Si elle n'a pas été prodiguée étant jeune, rien ne nous empêche de se parfaire au fil du temps... et de nos rencontres.

Inutile de paraître "la mouche dans le lait" des milieux que nous fréquentons. "J'ai découvert la vraie classe, raconte ce journaliste, quand ce vieux marquis m'a confié qu'il utilisait sa pince à sucre quelles que soient les circonstances, notamment et surtout quand il était “seul".

N'importe qui peut assimiler les rudiments des bonnes manières : il suffit d'observer, d'être curieux, de ne pas avoir d'idées préconçues en ce domaine.

Vous avez le droit absolu de dîner dans une auge, vautré par terre, nu et sale... chez vous.
Seulement chez vous, ou gare!

Encore une fois, sachez que nous vivons dans une société qui ne fait pas de cadeau...

Combien de personnes que nous rencontrons incidemment, propres tout plein sur elles, sont en réalité de sombres dégueulasses en fait.

Conseil de pro :

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L'amour aveugle

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D'où vient cette expression ? Va savoir !

Cependant, elle revêt parfois une importance considérable dans la vie de certains couples.

Tout vient, je pense, de ce que Stendhal appelait la cristallisation. Je vous rappelle en quelques mots ce que cela veut dire : La cristallisation, c'est “voir son partenaire tel que l'on voudrait qu'il soit, et non pas tel qu'il est réellement ”.

La fin de la cristallisation, c'est cet idéal qui se brise, se casse. Tout se délite en petits bouts ; la vérité apparaît ; le rêve est brisé, lui aussi. La fin du couple est proche.

Mais l'amour est aveugle, dit-on (plus précisément, celui (ou celle) qui aime ne veut rien voir). Car l'amour, s'il nous permettait de voir clairement, ne correspondrait plus à l'idée de l'amour qui nous arrange…

Alors l'amour, magnanime, corrige le tir en occultant la réalité : il intime l'ordre à l'esprit de se taire ; il lui bande les yeux ; il lui enlève son sens commun ; il lui montre une réalité qui satisfait son besoin de cacher la réalité.

Car cette réalité peut nous faire mal, très mal. Non seulement elle peut révolutionner notre conception de ce que doit être l'amour, pour nous, mais, de plus, la réalité nous projette dans une évidence : nous nous sommes fourvoyés, sur l'autre mais aussi sur nous-mêmes.

Une femme surprise au sortir d'un appartement* dans lequel, manifestement, elle vient de se livrer à une honteuse débauche avec son amant, s'explique avec son mari, fou de douleur : “ Ce que tu viens de voir n'est pas la réalité. Si j'étais chez lui, c'est parce qu'il a des problèmes en ce moment, et qu'il voulait en parler avec moi. Et puis, regarde-moi ! Oui, c'est cela, dans les yeux.
Tu crois vraiment, moi ta femme, que je suis capable de te tromper, toi mon mari ?”.

Bien entendu qu'il ne la croit pas (c'est trop énorme


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samedi 20 février 2010

Trouver l'amour en trois mois...

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Entrons directement dans le vif du sujet (j'adore cette expression !), et même si le " vif " n'est pas d'accord, entrons-y avec entrain !

Une grande partie de votre courrier tient essentiellement en une constatation et une question:
La constatation :
- Je n'arriver pas à séduire en général, et surtout quand « Elle » me plaît ! (Nous verrons à quel point ce "surtout " est important)
La question :
- Comment y arriver ?

Résumons la situation : que cela soit par écrit, lors d'une rencontre fortuite ou d'une soirée (y compris boîte de nuit, soirées rencontres, cérémonies ou dîners entre amis), l'important est de retenir l'attention, tout le monde est d'accord là-dessus, surtout celle des personnes qui nous intéressent, nous.
Mais comment la retenir, cette fameuse attention ?
Et que veulent dire ces termes : Retenir l'attention?

Mais tout d'abord, soyons dur… Voire très dur…
Voire pire… et le reste… Prenons un homme au hasard…
Soyons dur (disais-je)
Si son annonce est fade, sa présentation peu soignée, ses paroles insipides, sa gestuelle peu
inspirée, ses blagues éculées, sa mièvrerie évidente, son rire gras, son savoir vivre oublié, sa
radinerie affichée, sa convoitise exacerbée, sa propreté douteuse, ses idées reçues et son verre
toujours vide, il n'aura, à l'évidence, que peu de chance de séduire… Quoique…

Très dur (je vous avais prévenu)
Si cet homme se contente de regarder la femme convoitée pendant des heures en se demandant ce qu'il va bien pouvoir lui dire pour suffisamment capter son attention, cherchant désespérément « la » magnifique phrase qui la plongera dans une langueur telle qu'elle lèvera la tête tout doucement, un sourire aux lèvres, et plongera soudain ses yeux dans les siens afin qu'il y voie la promesse d'une nuit torride et d'une suite mémorable…
S'il se contente de rechercher cette phrase, sans l'aborder… Il n'aura pas une chance de finaliser.
Quoique…

Voire pire… (Eh oui, cela se peut)
S'il veut absolument, cet homme dont nous parlons, croire sa maman (ou son papa, ou les deux), ou les journaux et les " autres " en général, et préfère penser que " cela vient tout seul ";
Que l'apprentissage est inutile, que tout cela est inné (et ce, depuis que le monde est monde, croit-il), et qu'un jour ou l'autre, sa moitié va survenir, comme ça, bêtement, comme dans les romans…
Que sa " future " comprendra d'elle-même que derrière le rustre, le mal éduqué, le muet,
l'insipide, le malotru (j'adore ce terme ? « Malotru » dis par un espagnol ou un italien,
c’est irrésistible ! ), un être exquis se profile…
Qu'une annonce sortie du coeur trouvera bien celle qui ira chercher derrière ces quelques mots malhabiles les vibrations d'un mâle abouti…
Que mettre un peu d'argent dans une belle robe, un dîner, un solitaire, une soirée ou même une
voiture, suffit à affoler suffisamment sa future dulcinée d'un soir pour qu'elle s'offre en
récompense de tant de prévenances….
Il se trompe. Quoique…

En résumé
Cet homme pense qu'effectivement d'accord : la cuisine, la conduite, la philosophie, la plomberie,
le professorat et tutti quanti, peuvent requérir un certain apprentissage, d'accord effectivement,
mais cela ne s'applique pas à l'Amour, pensez donc ! pense-t-il.

Élargissons le résumé
Un champion s'entraîne jour après jour en vue d'une illusoire victoire
Un cuisinier de renom élabore sempiternellement de nouvelles recettes
Un chercheur ne cesse de chercher (un peu léger je sais, mais j'aime bien)
Un diplôme s'acquiert au bout de longues années d'études
Et cet homme pense que cela va lui tomber tout cuit dans le bec ?
Sans effort ?
Mais il rêve ! Quoique…

Pourquoi "quoique" ?
Parce que cet homme peut effectivement pourquoi pas tomber par hasard sur quelqu'une qui voudra bien de lui.
Le hasard et le destin se seront mis en quatre pour lui, en lui aplanissant les difficultés et en occultant ses défauts, mettant par contre en valeur ses qualités.
Parce qu'il n'est pas mal, cet homme, malgré tout, il mérite, comme tout un chacun de rencontrer sa partenaire de vie.
Soit, mais cela ne nous empêche pas de penser qu'il a eu de la chance.
Cette chance représente 5 % des individus en mal d'amour… (On peut aussi appeler ça le coup de foudre, être là quand il le fallait, tomber sur une désabusée qui se disait " le prochain ce sera le bon ", ou alors une petite futée comme il y en a peu cherchant derrière l'apparence l'évidente valeur intrinsèque de cet homme…)

Pour les 95 % qui restent, s'ils ne veulent pas faire d'efforts, ce sera le couac ! (J'en ai mis un temps, moi, pour l'amener, ce couac ! Quoique...)

Venons-en maintenant à ce qu'il faut faire
Mais d'abord, étudions ensemble ce fameux " surtout quand elle me plaît " !
D'aucuns appellent ça de la timidité, d'autres du complexe, certains un manque d'expérience, peu
importe. C'est tout cela à la fois.

Prenez un homme politique orateur confirmé :
surprenez-le dans ses toilettes ;
enlevez-lui son slip pendant son discours ;
amenez-lui sa maîtresse lors d'un dîner familial ;
obligez-le à se déguiser en péripatéticienne devant ses collègues, il sera sans nul doute au minimum décontenancé.
Et pourquoi ? Parce qu'il n'en a pas l'habitude.

Digression authentique :
Une jeune femme bien sous tous rapports a une façon originale et terrifiante de jauger ses
éventuelles futurs amants : elle les entraîne systématiquement sur un " terrain " qu'ils ne
connaissent pas (cela s'appelle le sortir de son cercle de références), surtout avec les fats et
imbus de leur petite personne.
Prenons un exemple significatif : un avocat. (Vous pouvez le remplacer par la profession que vous voulez : joueur de foot, employé de banque, etc.)
Cet avocat lui parle de ses plaidoiries, de ses joutes oratoires gagnées, de ses succès (bien sûr,
tu penses !), elle le coupe et lui demande s'il a vu la dernière exposition de…
Il s'en sort par une pirouette (tu penses aussi !) et reprend sa logorrhée, elle le coupe à nouveau et lui demande son avis sur la place du Japon par rapport aux États-Unis…

Le chéri est désarçonné. Elle n'a plus qu'à le finir… au propre comme au figuré.
Cette digression a pour seul but de vous expliquer que si tout un chacun a ses faiblesses, il faut en tirer la conclusion qu'il faut en être conscient, d'où une nécessaire humilité.
Répertorier ses faiblesses est une chose, mettre en avant ses qualités en est une autre.
Donc, l'humble séduit mieux que le fat. Et c'est bon à savoir...
Fin de la digression authentique.

Donc, il est tout à fait " normal " de se sentir sans force, sans éclat, paralysé et, osons le mot,
ridicule lorsqu’une situation nous échappe.
Rappelez-vous : un dragueur se fiche totalement de la fille qu'il convoite. Il ne veut que la conquérir.
Si elle le rejette, ce n'est pas grave du tout, il l'oubliera aussitôt et reprendra sa chasse… ailleurs.
Vous n'êtes pas un dragueur ? Ne le soyez pas.
Ce qu'il faut faire, donc ? Rien.
En ce qui concerne les " méthodes " de drague : rien.
Apprendre à se faire aimer comme dans les films : rien.
Réussir à capter l'attention de la belle : rien.
Etc.

Vous n'êtes pas fait pour devenir un dragueur invétéré, résignez-vous.
Oubliez cela !
Mais la seule question qui vaille est : Vais-je,* malgré tout ça, trouver mon âme soeur ?
Bien entendu !
Bien sûr !
Absolument.

Ah, si vous étiez curieux à bon escient !
Comment ?
Mais vous êtes incroyable, vous !
Têtu ? Borné même ? Non !
Je préfère.

Interrogez-vous une seconde sur le " comment ils se sont rencontrés ", tous ! Tous les autres !
Ayez à l'esprit une curiosité saine, uniquement axée sur une seule interrogation : Comment ont-ils fait?
Les autres, tous les autres, pour trouver l'âme soeur?
Les 95 % dont je vous parlais plus haut, les couples qui ne se sont pas trouvés par hasard, au détour d'un chemin creux de campagne, qui ne sont pas tombés amoureux d'un seul et formidable coup de foudre réciproque… cela vous coûte-t-il beaucoup de les interroger sur leur rencontre ?

Vous est-il insurmontable de leur demander tout simplement de vous raconter leur premier regard, leurs premiers mots ?
Est-il, pour vous, possible d'imaginer que vous puissiez le faire ?
C'est possible ?

Alors, qu'attendez-vous ?
Qu'attendez-vous, en effet, car alors, alors vous découvririez avec ébahissement que non
seulement, avant de se rencontrer, ils étaient eux aussi tenaillés par ces fameux " comment faire ? " et " quand cela va-t-il m'arriver ? ", mais, qui plus est, aucun d'eux n'a eu conscience, quand la vie l'a mis en présence de son futur partenaire de vie, que c'était lui (ou elle) le bon (ou la bonne).
Aucun ! Oui, vous lisez bien !
En d'autres termes, quatre vingt quinze pour cent des personnes en couple n'ont pas eu le " déclic " lors de la première rencontre !
Qui vous a donc enlevé cette curiosité de gamin demandant naïvement (croyez-vous) à ses parents : "Comment vous êtes-vous rencontrés ? ".
Qui ?
Qui donc vous empêche de demander autour de vous la même chose ?
Car elle est là, la solution !
Votre solution !

Je vous assure que leurs réponses vont vous ouvrir des horizons insoupçonnés.
Vous allez entrevoir la possibilité, vous qui faites partie des 95 %, de vous en sortir, car nous
sommes, vous allez le comprendre, tous égaux…

Réflexions simples, voire simplistes…
Si 95 % des personnes interrogées avouent ne pas avoir eu ni " révélation ", ni pulsion charnelle, ni attirance particulière pour l'autre lors de leur première rencontre, pourquoi voulez-vous
absolument appartenir à la catégorie des 5 % ?
Pourquoi, alors que le coup de foudre est si rare, voulez-vous absolument qu'il vous tombe dessus ?
Et enfin, comment pouvez-vous imaginer une seule seconde que, peu ou mal préparé, sans effort, sans savoir qui vous êtes ni ce que vous apportez, sans vous poser de question, l'autre va percevoir dans une fulgurance que vous allez devenir son partenaire de vie ?
Allons, soyons réaliste.

Parce que…
Non seulement, les 95 % que vous allez interroger ne savaient pas qu'ils allaient copuler comme des fous quelques temps après leur rencontre, mais qui plus est cela ne leur avait absolument pas traverser l'esprit.
Ils se sont dédaignés, rabroués peut-être, ou pire, ils étaient indifférents l'un à l'autre.
- 90 % des femmes n'ont pas ressenti d'attirance envers leur futur mari lors de leur première
rencontre…
- 90 % des hommes ne voyaient pas plus loin qu'une éventuelle union passagère, et encore…
Tout ça n'est-il pas un peu fou ?

Et vous voulez, grâce à une petite annonce, quelques mots échangés lors d'un raout, une danse,
une entrevue, un dîner même, conquérir votre dulcinée ?
Et vous pensez qu'une oeillade, quelques mots doux, une simple plaisanterie peut faire craquer
une femme ?
Prenons un ton plus intime… Utilisons le tutoiement…

Toi, le peu sûr de toi, le timide, le timoré… soi-disant. Te connais-tu ?
T'es-tu interrogé sur ce que tu représentes pour les autres ? (Pas tes proches, attention !)
As-tu vraiment demandé à des inconnus ce qui pouvait attirer chez toi, mais aussi ce qui pouvait
choquer ?
Réellement ?
Es-tu certain d'être bien éduqué, d'être propre, soigné, responsable, poli, gentil, agréable ?
Es-tu sûr que ta compagnie est agréable ?
Recherchée ?
Prenons un gars qui, de bon matin, sors de chez lui pas rasé pas lavé, un bonnet sur la tête pour cacher sa tignasse hirsute, habillé n'importe comment, tournant le coin de la rue et tombant nez à nez avec une fille attirante en diable….
Que doit-il faire ?
Rien.
Aucune chance.
(Allez, 5 % peut-être si elle a vraiment faim d'amour…)

Ne fais pas comme ces gars qui se plaignent de ne pas trouver de compagne et qui ne font aucun
effort vestimentaire ou de savoir vivre de base…

Tout individu normalement constitué se doit :
- de demander à un ami ou une amie ou copine ou soeur de l'habiller
- de savoir ce qu'il peut arranger chez lui, tant au niveau physique qu'au niveau moral
- d'offrir avant de demander (quémander même)
- de ne pas chercher systématiquement la femme de sa vie mais de s'efforcer, par contre, d'être
agréable et charmant avec toutes…

Parce que je te connais, Ô toi timide, tu peux être (et tu l'es !) absolument abominable avec
celles qui ne te plaisent pas (ne discute pas, je t'ai vu !).
Avec ta soeur, ta maman, tes amies " moches ", tu ne te gênes pas pour leur dire leur fait ! Ah, avec elles, tu n'es pas timide, tu te conduis même en tyran !

Tu ne te poses pas la question de ce que tu es ou de ce que tu représentes, tu avances en pays
conquis… Pauvre timide ! Tu gagnes à peu de frais.
Sache qu'hors de ce " cercle de références ", lancé (éjecté) hors de l'amour de ceux qui t'aiment et de ceux que tu n'aimes pas, tu te rends compte, avec
amertume, rancoeur et quelquefois aigreur, que les
autres ne t'aiment pas, justement…
Tout ton travail, donc, est d'apprendre à te faire aimer…

Tu me trouves méchant ? C'est vrai.
Mais moi je te trouve abominable !
Voilà, c'est dit !
(Remarque, à ta décharge, et j'ai un peu honte de l'avouer, nous sommes tous, peu ou prou, pareils : peu élégants avec nos proches et ceux qui ne nous attirent pas, désarçonnés avec celles qui nous plaisent. Et plus elles nous plaisent, plus nous sommes bébêtes, on le sait ça… Mais ce n'est pas une raison.)

Un petit effort
Si tu faisais ne serait-ce qu'un petit effort de compréhension et de compréhension, c'est-à-dire
que si tu cherchais à comprendre l'autre et aussi l'effort de te comprendre, toi…
Si tu faisais l'effort d'appréhender et d'appréhender, c'est-à-dire de prendre à bras le
corps les bonnes résolutions d'une part, d'avoir conscience que tu peux décevoir d'autre part… … tu aboutirais très vite à ce que tu veux…
Tu veux que je m'explique, c'est ça ?

J’explique donc.
Je le dis et le répète sur le site : il faut être sympathique et gentil avec tout le monde !
Qu'est-ce qui en effet t'empêche d'être gentil, prévenant et sympathique avec une fille qui ne te
plaît pas ? (et tu remarqueras que je n'emploie pas le mot " moche ", exprès, car tout est relatif.)
Si tu savais combien cette fille, qui n'est pas a priori à ton goût (et tu remarqueras que je ne dis
rien sur ton goût, qui n'est peut-être pas le mien, et tant mieux pour elle. Je me comprends…) peut t'aider dans ta quête du bonheur !
Si tu savais combien de copines d'enfance elle a dans sa besace !
Mais tu préfères regarder avec des yeux globuleux la fifille qui fait mine de ne pas s'en apercevoir, c'est ça ?
Libre à toi !

De nouvelles connaissances
Un article de cet inestimable site parle clairement de cet aspect des choses.
Je vous le résume : Moi, qui ne suis pas un idiot (et tu remarqueras que je parle de moi avec des
termes élogieux… car j'aime ça, et que personne ne m'en empêche…), quand je rencontre une jeune femme (ou un jeune homme d'ailleurs, peu importe), si elle est intéressante et que je ne
m'ennuie pas avec elle, outre ses qualités premières, je m'efforce d'être avec elle tout
simplement sympathique…

Car figure-toi qu'elle ne tombe pas du ciel, cette jeune femme. Elle a une vie. Et dans cette vie, elle* fréquente des gens. Elle a un frère, des copains, des collègues, non ?
En résumé, disais-je, si je suis copain avec elle, et qu'elle me présente deux copains et une fille, qui eux-mêmes ont des copains et des copines, eh bien, en deux temps trois mouvements, je me
retrouve avec 81 personnes nouvelles potentielles. Eh oui !

Comprends bien : Je suis présenté, grâce à cette fifille, à trois personnes nouvelles, qui deviennent copines avec moi, car là aussi je suis sympathique.
Ces trois personnes connaissent chacune, trois autres personnes : 3 x 3 = 9. Ces neufs personnes
en connaissent 3, chacune et aussi : 9 x 3 = 27. Tu suis ? Merci. 27 x 3 = 81.
On y arrive, ouf !

Et tu ne vas pas me dire que sur ces quatre vingt une éventuelles nouvelles connaissances sympathiques, tu ne vas pas trouver UNE fille qui veut de toi !
Parce que, durant tout ce temps où tu vas élargir tranquillement ton cercle d'amis, tu continueras à être ouvert, sympathique, enjoué, prévenant, etc.
Et cette fille, la fameuse, va pouvoir, tranquillement elle aussi, petit à petit, apprendre
à mieux te connaître et ainsi, à t'apprécier.

Tu ne sais pas draguer.
Si tu ne sais pas draguer (quel vilain mot !), ne drague surtout pas ! Prends le temps : le résultat
est le même !
Ou alors, si tu n'y arrives pas, c'est que le problème vient de toi, alors il te faut relire plus haut :
connaître ses défauts et les corriger au maximum.
Bien entendu, cela paraît facile en théorie… Mais ça l'est !
Bien entendu, si tu dragues la première copine de ta copine (tu sais, celle qui ne te plaît pas ! pas
celle-là, sa copine, qui elle te plaît. Faut suivre !), non seulement tu perdras ta première copine, mais tu risques de perdre aussi la deuxième, qui elle
aussi est facteur de rencontres éventuelles…

Donc, je te recommande de ne jeter tes filets qu'au bout d'un certain temps, quand tu auras par
exemple une bonne trentaine de nouveaux copains - copines.
Ce n'est même pas une recommandation, d'ailleurs, c'est un ordre… Non mais !
Parce qu'une chose est super importante, super essentielle

Si cette façon de trouver l'âme soeur te semble trop longue dans le temps, essaie un tout petit peu de rassembler tes esprits et demande-toi "depuis combien de temps déjà j'attends ?". (Je suis coquin, moi !)
Et en plus, je te glisse dans l'oreille une toute petite chose supplémentaire : lorsque tu vas te
décider à commencer, disons aujourd'hui, tu auras, on va dire dans un mois ou deux, au moins une dizaine de copines supplémentaires.
Tu t'en satisferas ? Non, surtout pas.

Il faut continuer comme ça au moins un an. En admettant que le téléphone de quatre copines
entre dans ton carnet d'adresses et ce, par mois, cela fait quand même quarante huit filles nouvelles par an ? 48 !!!

Certains petits malins me rétorqueront :

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L'usure du couple

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Anita - Cela t'est arrivé, à toi, l'usure du couple ?
Michel - Si tu appelles l'usure du couple le fait de ne pas avoir envie de rentrer à la maison, de ne pas désirer sa compagne, de ne plus lui faire l'amour bien comme il faut, de regarder sans arrêt les autres femmes. Alors non, comme je refuse cela, je ne connais pas cette fameuse usure du couple.
Anita - Cela ne t'est jamais arrivé ?
Michel - Peut-être, en étant tout à fait franc, mais ce n'était pas de l'usure, c'était la fin du couple. Tout le monde connaît ça : on se rencontre, on s'aime, puis on se quitte, pour de multiples raisons. Ce n'est pas l'usure du couple, ça, c'est du courage.
Anita - Du courage !
Michel - Oui, pour décider, d'un commun accord ou pas, de se quitter, recèle un certain courage. Rester avec l'autre par habitude, alors qu'on n'a plus d'étincelle quand on le voit, que l'on ne vibre plus quand il vous caresse cela doit être affreux. Autant se quitter ! Ou agir pour que cela cesse !
Anita - Dis-moi, comment tu fais, toi ?
Michel - Mais ce n'est pas moi qui parle ! Ce que je dis, ce n'est pas ce que je fais! La preuve, j'ai quitté et l'on m'a quitté. C'est de la théorie, pas de la pratique. Quoique !
Anita - Raconte tes expériences, ou celles dont on t'a parlées.
Michel - Les femmes sont très fortes sur ce sujet. J'en ai connu qui m'envoyait des fleurs ou du chocolat par Chronopost au bureau, d'une autre qui m'envoyait des télégrammes à l'hôtel lors de mes déplacements, ou bien un télégramme téléphoné. On oublie souvent ces petites attentions qui font pourtant énormément d'effet… Mais il y a mieux, beaucoup mieux.
Anita - Dis vite !
Michel - Quand un homme se plaint de sa femme (ou bien si sa femme se désole car son mari la délaisse, ce qui revient au même) la solution c'est qu'elle doit être attirante pour un autre, c'est tout. Elle doit le rendre jaloux. S'inventer un amoureux : un nouveau collègue, célibataire, dont elle va parler, qui l'a invitée à déjeuner, qui lui parle de ses voyages. Elle parlera de ce type par petites touches, sans en avoir l'air. Son mari, très vite, va se demander ce qu'il trouve à sa femme, l'autre, puis va voir en ce type un rival.
Anita - Tu ne penses pas qu'il s'en fout, de ce type ?
Michel - Mais non, lui en a marre car il a devant les yeux, depuis des années, toujours la même femme, il ne pense pas qu'elle peut encore plaire. C'est un meuble. Mais si un autre homme veut lui enlever, alors là, il redevient le mâle possessif. Et par conséquent sa femme redevient désirable pour lui, puisqu'elle l'est pour un autre.
Anita - Tu es certain que ça marche ?
Michel - Les seules raisons pour que cela ne fonctionne pas : elle ne joue pas le jeu ; elle pense qu'il va s'en ficher ; elle ne sait pas jouer la comédie. Si elle arrive à dépasser ces raisons, le résultat est évident.
Anita - Et si, par extraordinaire, il n'est pas jaloux ?
Michel - En ce cas, elle doit absolument péter les plombs : lui faire une scène pour un rien, rester prostrée dans son lit ou rire comme ça, pour rien; Qu'est-ce qui te prend à rire comme ça, demande le mari. Rien, il ne m'arrive rien ! Ou alors rester dans le vague, pensive, souriante A quoi tu penses… Hein ! Quoi? Ah, tu es là ! Non, à rien. Où alors, elle fait ses valises et part quelques jours.
Anita - Et elle va où ? Et pour quelles raisons ?
Michel - N'importe où ! Pour n'importe quelles raisons ! Elle part :

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La deuxième rencontre

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Michel -La deuxième rencontre, quand elle est acceptée par la fille, c'est que c'est bon, y'a plus qu'à…
Anita - Misérable animalcule ! C'est tout le contraire… Dans la plupart des cas, la fille, comme tu dis, n'accepte de te revoir que pour confirmation.
Michel - De quelle confirmation a-t-elle besoin? Elle n'a pas senti, lors de la première rencontre, que j'étais celui qu'elle attendait désespérément depuis des lustres ! Que j'allai la rendre folle de plaisir et…
Anita - Calme, pré-pré ! Elle a besoin de se conforter dans ses premières impressions, si tu veux. Elle veut analyser ce qu'elle a ressenti lors de votre entretien.
Michel - Mais si elle accepte de me revoir, c'est que je lui plais, c'est tout…
Anita - Ah lala ! Quand comprendras-tu que la femme tente d'éviter au maximum de se fourvoyer dans des aventures sans lendemain ? Qu'elle a besoin de certitudes. Même si elle se plante souvent ! Il n'y a qu'à voir ton cas !
Michel - Qu'a-t-il de si particulier, mon cas ?
Anita - Il a que si la femme faisait vraiment le tour de la question en ce qui te concerne, elle fuirait à toutes jambes…
Michel - Revenons au sujet, veux-tu ? Tu affirmes donc que la femme voit une seconde fois l'homme pour confirmer ce qu'elle a ressenti lors de la première fois…
Anita - Exactement. Et tu as raison d'employer le terme second qui, contrairement à deuxième, veut dire dernier. Il n'y a pas de troisième après second, par contre, après deuxième, il peut y avoir un troisième…
Michel - Et voilà, je ne comprends plus ma question, moi ! Répond plutôt, Ô ante-antédiluvienne !
Anita - En fait, tu as présenté une certaine image de toi, offert un certain éclairage de ta personnalité, créé un climat autour de ta petite personne qui n'est pas nécessairement la réalité…
Michel - En clair, j'ai menti !
Anita - C'est plus subtil que cela. Tu te trompes peut-être toi-même : tu te présentes comme adepte du savoir-vivre, est-ce seulement pour me séduire ? Tu as payé l'addition, mais es-tu radin au fond ? Tu étais bien habillé et tout propre, mais est-ce une nécessité ou seulement pour l'occasion ? Tu affirmes avoir de l'humour, est-ce un masque ? Tu étais sincère mais pas vrai.
Michel - Tu vas vraiment chercher la petite bête. Tu crois qu'elle pense à tout ça, la fille?


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La première rencontre

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Anita - Allez, on joue à la première rencontre, d’accord ?
Michel - Oui, mais on intervertit les rôles. Moi je fais Elle, et toi tu fais Lui, ok ?
Anita - Euh, d’accord : je voyais les choses différemment, mais pourquoi après tout. Allez je commence, donc.

Lui - J'ai bien senti, quand tu m'as vu cette première fois, là, il y a 5 minutes, que tu as été immédiatement sous le charme. Ne me dis pas le contraire, j'ai compris tout de suite que tu n'attendais que moi, en fait, et que ta longue quête d'absolu était terminée. Tu avais enfin trouvé l'homme de ta vie !
Elle - C'est fou comment tu comprends les choses ! Je suis abasourdie par ton génie de la concision. Mais, quand même, une question m'interroge : " Vraiment, nul doute ne t'étreint ? "
Lui - Inutile de nier. Tout ton corps aspirait à notre rencontre. Était-ce le dernier recours pour toi, je ne sais. Ce que je sais, par contre, c'est que tu me l'offrais, ce corps, et ce, entièrement, profondément, pleinement. Tout ce corps aspirait à un partage des sens, les tiens mêlés aux miens. Tu l'as senti aussi, cela, dis ?
Elle - Tu es bien certain que j'étais présente ?
Lui - Tu luttes, c'est bien. Bon, maintenant réponds, franchement, là, sans réfléchir, qu'as-tu pensé en me voyant, hein, cette première fois ? Réponds vite, ne réfléchis surtout pas !
Elle - C'est tout réfléchi. Rien. Je n'ai pensé à rien.
Lui - Je n'en crois pas un mot !
Elle - Bon, d'accord, je t'ai trouvé, disons… sympa.
Lui - Tu n'as pas pensé une seule seconde que je pouvais être l'homme de ta vie, celui que tu attendais désespérément depuis des années ; celui qui, enfin, allait donner un sens à ta vie insipide, terne, sans relief? Je te croyais plus fine, plus sensible ! Je me retiens, sinon, je t'avouerais sans détour que j'en arrive à être presque déçu.
Elle - Désolée, je n'ai rien senti de tout ça. Mais j'ai du loupé un épisode. Cela va me revenir bien vite, ne t'inquiète pas.
Lui - Tu me fais marcher. Je l'ai bien senti, va, que tu étais coquine ! Au vrai, ne me dis que tu n'as pas senti nos deux corps irrésistiblement attirés l'un vers l'autre. Ces phéromones s'échangeant les informations essentielles à une fusion inconditionnelle ! Ces atomes tout crochus qui font rien qu'à s'aspirer les uns les autres afin de ne plus faire qu'un ! Dis-moi que tu as senti tout ça.
Elle - Ben, j'ai bien senti qu'un courant (que dis-je un courant, un ruisseau, un ru) passait entre nous… Mais de là à penser que ce courant charriait tout ça, j'en reste coite.
Lui - Ah, je vois bien que tu persistes à nier l'évidence.
C'est normal, tu es déboussolée, transie d'angoisse, tu luttes encore. Oui, j'ose le dire, tu luttes contre ton inconscient, ton moi t'agresse encore, ton surmoi te prévient : " Rien ne sera plus comme avant, toi c'est fini, lui c'est fini, vous, ça commence "
Elle - C'est beau. Mais viens-en au fait, je te prie.
Lui - Au fait ? A la fête, plutôt ! Bon, si tu insistes. Je ne résiste pas à ton envie incoercible et me jette à l'eau. On y va ?
Elle - Donde ? dove ? where ? Où ?
Lui - Faire un câlin, que diable ! Nous allons de ce pas faire le câlin fripon auquel tout ton petit corps aspire…
Elle - Tu es gentil comme garçon, mais…
Lui - Écoute, c'est clair, nous n'avons pas de temps à perdre, ni toi, ni moi. Je vais donc te poser la question clairement, à laquelle tu répondras clairement : " Es-tu d'accord, oui ou non ?"
Elle - Euh, je suppute. Bon, on va chez toi ou chez moi ?




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Un homme deux femmes

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Et puis trois chiens, quatre chats. Non, je plaisante. Un homme marié a une maîtresse. Il va perdre les deux. Ou alors il fera au moins une malheureuse.

Voyons d’abord la malheureuse. La malheureuse, c’est soit la mariée, la vieille, pour la maîtresse, soit l’autre, la salope (pour la mariée).

Commençons par la malheureuse “ femme ”. Elle est au courant pour la maîtresse (on ne sait pas comment mais on s’en fout). Passé les pleurs et les cris, elle a accepté la situation antérieure mais demande à son mari de quitter la salope. Son mari tergiverse, il se sait pas si il doit partir ou non, il aime les deux, gagne du temps. La femme souffre, le somme de régler ce problème (je vous passe les détails).

La situation s’enlise. Elle souffre.

Continuons par la malheureuse “ maîtresse ”. Elle est au courant pour le mariage (on s’en fout comment !). Au début, elle accepte la vieille, mais très vite, dès qu’elle sent que le gars jouit comme un fou, et qu’il lui dit (avoue !) qu’avec sa femme c’est plus ça, elle espère. Elle accepte de moins en moins la situation antérieure et le somme de choisir. Son amant … (voir plus haut). La situation s’enlise. Elle souffre. Arrêtons un peu de tergiverser nous-mêmes. On sait bien que si la femme n’a pas tout fait pour garder son homme, qu’elle se laisse aller, qu’elle ferme les yeux, qu’elle lui refuse son petit corps (de temps en temps) et des caresses ou pratiques quelle juge cochonnes tout le temps (cochonnes, on aura tout vu !), qu’elle a moins de plaisir, etc. C’est vrai qu’il s’y prend peut-être mal, mais s’il trouve une maîtresse qui lui offre ce que sa femme lui refuse, il aurait bien tort de ne pas en profiter… Ou alors c’est un malade !

Un bémol cependant, si sa femme est formidable et ne lui refuse rien (remarquez, s’il s’y prend bien), alors là, c’est un malade. On ne parle pas, macho comme on est, de l’impromptue, de l’occasion, d’une soirée arrosée et de la fille facile qui veut d’un soir vite fait pourquoi pas… parce que là, c’est normal . (je sens comme des injures qui, tout à coup, pleuvent). Donc, il prend maîtresse. Et il se fout dans une m... incroyable. Si sa femme ne sait rien, ça va un peu mieux pour lui. Mais sa maîtresse : " Dis-lui ! ", " Tu lui as dit ?", " Profites-en pour lui dire ", " Quand est-ce que tu vas lui dire, à la vieille ? ", " Ah, que je suis malheureuse ! " (On vous l'avait bien dit.) La maîtresse remplace, en emmerdements, largement une femme. Si la femme sait… Mais on en a parlé plus haut.

Bon, essayons de conclure cet article par des hypothèses :

1) la maîtresse en a assez d'attendre. Elle rompt (elle a bien raison). Lui, affolé, lui court après, lui offre la lune. Rien à faire. Donc, il en veut à sa femme.
a) elle est au courant. Elle aura un mal fou à lui pardonner. Lui fera payer cher ce qu'il lui a fait. Prendra peut-être aussi un amant. Na ! Je le plains.

b) Elle n'est pas courant . Il lui fait une vie d'enfer. La rejette quand elle veut ( !?). Semble bizarre, agressif, désespéré. Elle le questionne, il la rembarre. Lui avoue tout (le con !), mais là, c'est une autre histoire. Ne lui dit rien (c'est mieux), mais elle est malheureuse. Son mari a changé. Je la plains.

c) Sa femme le quitte. Elle n'a pas supporté cette* histoire. Ne crois plus son mari. Lui refuse tout : " Non, ne me touche pas, elle te faisait ça, elle ? Eh bien, va la retrouver ! " Il est très mal.

2) Il quitte sa femme, et là, c'est la maîtresse qui n'a plus confiance en plus (a-t-elle jamais eu confiance ?). Il a trompé sa femme, il l'a quittée.
Pourquoi

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Tous les outils pour réussir sa vie amoureuse et sexuelle !

La rendre folle de vous alors qu'elle ne vous connaît pas

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Recommandations

Afin de réussir cette expérience, ou méthode, il faut vous procurer ou posséder quelques qualités :

1) Savoir lire.
2) Pouvoir parler sans bafouiller à un répondeur.
3) Posséder une belle voix grave. Si non, vous entraîner à baisser d'une octave. Si non, gardez votre voix comme elle est, ce n'est pas très important. Attachez-vous plutôt au texte et tout ira bien.
Important

- Cette jeune femme ne vous connaît pas. Ou alors
très peu. Vous l'avez croisée lors d'une soirée, c'est l'amie d'une amie d'un ami, une proche d'un collègue...

- Cette jeune femme, vous ne l'avez aperçue que subrepticement, ou de loin, ou en photo. Vous en avez donc imprimé une image mentale (pour ceux qui sont outillés. Pour les autres, ce sera flou, mais cela ira quand même).

- Même si votre regard a croisé le sien, elle n'en a eu cure, tout occupée ailleurs qu'elle était. Si elle vous a repéré, c'est fichu.

- Nous déconseillons de choisir une jeune femme au hasard dans l'annuaire car

1) elle n'est peut-être pas libre
2) vous n'aurez aucun résultat tangible et palpable ultérieurement.
3) Vous n'aurez pas d'image mentale…

Très important
- Son physique importe peu. Qu'elle vous semble laide ou belle, attirante ou négligée, grosse ou maigre, cultivée ou ignare est accessoire. C'est même mieux si elle ne vous plaît pas, mais alors pas du tout. Vous l'allez comprendre sous peu.

- Son téléphone est branché sur répondeur.
Encore plus important

- Il faut bien vous ancrer dans la tête, frère timide, que cette jeune femme n'était, n'est et ne sera jamais rien pour vous. Elle ne représente à vos yeux qu'un outil nécessaire à une expérience qui ne doit " rapporter " qu'à vous, rien qu'à vous.
- Vous lui occasionnez un certain bonheur, soit, mais il ne faut non plus qu'elle se fasse trop d'idées. Et d'un, elle n'a rien fait pour cela, et de deux, il est nécessaire que vous restiez un inconnu pour elle. En effet, tout peut s'écrouler si… Nous y revenons in fine. Allez, on y va !

Un dernier détail
J'en vois déjà, derrière leur écran, qui sursautent sous le coup de l'indignation (surtout des filles, tiens ! C'est drôle.).
Leurs pensées s'entrechoquent sous une haine incoercible : " Mais c'est un manipulateur ! Un horrible dégueulasse ! Il utilise la femme comme un simple outil ! Et en plus on ne saura jamais la fin de cette histoire ! (Ça, je l'ajoute car moi je sais qu'elles ne sauront jamais… Sauf si… Ah, que je suis horrible, moi)
Je reprends : " Répugnant personnage ! Insulte à
l'Amour ! (Tiens, on dirait Krokine) N'avez-vous pas honte ?"
Enfin une question, sous un déluge d'insultes, à laquelle je peux répondre lapidairement : Non.

Jeunes femmes, ne m'en veuillez pas trop. Je vous le promets, je vous concocterai un truc juste pour vous toutes seules. Dans lequel l'homme ne sera même pas un outil, mai un légume. Ça vous va ? Contentes ? C'est bon, calmez-vous maintenant.
Bon, on va dire que les filles sont apaisées, si on passait aux choses sérieuse

Messages sur répondeur

Exemple n° 1
Exemple 1 - 1
« Bonjour, c'est (prénom). Comme prévu, c'est moi qui te rappelle. Je ne te remercierai jamais assez de cette première soirée passée ensemble. Merci encore. Pour ta présence. Pour tout. Et surtout, je désire te dire une chose qui va te paraître idiote, ou puérile, mais j'y ai beaucoup pensé cette nuit, et je me lance : tu as une fabuleuse démarche.
Hier soir, lors de notre promenade sur les quais, j'ai fait en sorte de ralentir quelque peu, de lâcher quelques instants ta main, afin de te regarder déambuler quelques pas devant moi. Ce fut féerique !
Tu ne chemines pas, tu danses !
Je ne pus m'empêcher d'admirer le léger balancement de tes hanches graciles. J'ai également encore en mémoire ton port de tête, droit, fier… Tu t'es retournée et m'as attendu en souriant en me confiant à nouveau ta douce main.
Quels inoubliables moments !

Rappelle-moi bien vite. Et encore merci…. »
Ne faites pas attention au style (surtout quand on pense au vôtre), l'important étant de pincer quelques cordes de sa harpe romantique.
N'oubliez pas que la jeune femme ne vous connaît pas. Elle découvre un mot sur son répondeur qui ne lui est pas adressé. Elle est amusée, voire interloquée, c'est tout.

1- 2 (le lendemain ou surlendemain)
« Bonjour. Tu ne m’as pas rappelé, donc je me permets de le faire, en espérant ne pas t’embêter outre mesure. Remarque, c’est toi qui as insisté en me disant que tu n’appellerais pas… Que c’était à moi de le faire. Peut-être un incident de bande magnétique ?
Petit répondeur, ne tombe pas en panne et dis à ta maîtresse que sa voix est si douce… qu’elle a remué tout mon être quand elle m’a susurré l’autre soir qu’elle voulait me revoir bien vite… et que ces mots restent gravés en ma mémoire comme un délicat parfum.
Dis-lui bien qu’elle me manque…
Tu n’oublieras pas ?
Et qu’elle me rappelle, surtout. Pour me dire que je ne me suis pas fait des idées, qu’elle est sincère, tout comme moi… »
Imaginez les réflexions pouvant animer l’esprit de la jeune femme. Parlez-en ou mieux faites lire ceci à une amie, vous verrez… Elle se dit : «Encore un qui se trompe de numéro ! » ou « Ce n’est pas à moi que ça arriverait ! ». En tous les cas, elle se dit quelque chose. Ou alors, c’est à désespérer.

1- 3 (le lendemain)
« Encore moi. Je n'ai toujours pas de tes nouvelles mais comme je suis opiniâtre je tente un dernier essai. Téléphone-moi ce soir pour me dire un simple oui et tu raccroches vite. Mon répondeur est prêt à t'entendre (je travaille tard cette nuit).
Un simple oui pour me faire comprendre que tu es d'accord…
D'accord avec quoi, me demanderas-tu ? Avec le fait que je ne peux plus me passer de toi, que tu m'es devenue indispensable, et que...et que… il en est de même pour toi.
Si je n'ai pas ce signe, ce " oui " franc et massif, ce soir, je comprendrais et j'abandonnerais la partie. »

Toute femme est sensible à une belle histoire d'amour, surtout pathétique. Si vous pensez que la jeune femme ne ressent pas un petit pincement en écoutant ceci, et bien, vous vous trompez lourdement, et vous êtes un rustre, permettez-moi de vous le dire crûment. Non mais.

1 - 4 (le surlendemain)
« Bon, j'ai compris. Tant pis. C'est peut-être mieux comme cela. J'aurais cependant préféré que tu me dises de vive voix que tu ne désirais plus me revoir. Néanmoins, je te souhaite bonne chance… Tu es belle ! Tu es merveilleuse ! Adieu. »
Là, elle fond en larmes, la jeune femme qui entend ça. Toute détresse elle est. Puis, vite, une colère noire l'étreint.
Elle empoigne le pauvre répondeur qui n'en peut mais, l'envoie valdinguer à travers la pièce en lui hurlant : "Mais quel abruti ! Tu ne pouvais pas lui dire qu'il se trompait de numéro ! Hein ? La pauvre fille qui attend son coup de fil !!! Et l'autre désespéré, tu y penses ? Sans cœur ! »

Elle oublie qu'elle aurait pu, elle aussi, réagir et changer le message : " Message au monsieur qui m'appelle tous les jours, vous vous trompez de numéro ". Cela n'aurait pas changé véritablement sa vie, à l'autre bécasse, avec le peu d'appels qu'elle reçoit, surtout de ce genre…
Message personnel au lecteur qui a choisi cette
jeune femme plutôt qu'une autre " Vous auriez pu choisir une fifille un peu moins gourde quand même! Ça va pour cette fois, mais faites attention pour l'exemple 2.

Messages sur répondeur
Exemple n° 2

Exemple 2 - 1
« Bonjour. Je m'appelle (prénom) et j'habite votre quartier. Cela fait maintenant quelques jours que je vous connais. Bien entendu, je suis trop timide pour vous aborder, mais par l'intermédiaire du téléphone, cela va un peu mieux.
La première fois, vous étiez dans ce magasin à faire vos courses. L'air affairé, une petite moue dubitative aux lèvres, vous étiez en train de choisir quelques articles au rayon entretien.
Cela va vous paraître un peu bête, mais c'est là, à cet instant même, que j'ai eu une révélation. La révélation. Excusez-moi, je dois raccrocher. Je vous rappelle. »
La jeune femme attendra fébrilement votre coup de fil prochain. Pourquoi ?

Parce que, sachez-le, ponctuel ignare, 1) toute femme aime les compliments gratuits

2) toute femme est curieuse.
Ne le sachant pas, vous pourriez en être étonné, par ceci. Sachant cela, vous ne le serez plus, car vous le saurez, ça, dorénavant. Ceci étant dit, je vous autorise à continuer.

2 - 2 (deux jours plus tard)
« Je suis désolé d'avoir raccroché si vite l'autre fois. Si je prends encore une fois la liberté de vous téléphoner, c'est juste pour vous dire que, vous ayant croisé, hier soir, j'ai admiré l'aisance avec laquelle vous balanciez nonchalamment votre sac à main… J'ai beaucoup aimé. Vraiment
Vous êtes l'incarnation exacte de la femme d'aujourd'hui. Non seulement délicate et dynamique, charmante et sûre d'elle, mais également réservée et sensible, cela se voit… Cela se voit dans votre regard, mi-effronté mi-voilé, qui désarçonne et intrigue…

A un moment, en effet, vous avez regardé votre montre, avez marqué un temps d'arrêt, froncé légèrement votre petit nez, puis ayant sans doute
pris votre décision, repris d'un bon pas votre chemin.
A quoi, à qui avez-vous pensé, je ne sais, mais qu'importe, quel délicieux tableau !
Je ne vous importunerai plus à l'avenir… Bonne journée et merci encore de ces charmants moments… »
Ah non, ne faites pas l'étonné. Je me suis évertué à vous l'expliquer plus haut. Elle est interloquée, amusée, d'accord, mais surtout, elle est curieuse. Qui c'est ce type ?
Elle fait le tour en pensée de tous les gars qu'elle a croisé ces derniers temps. Ne voit pas, s'énerve… et puis, laisse tomber (il a dit qu'il ne rappellerait pas) jusqu'à…

3 - 3 (quelques jours plus tard)
« Désolé. C'est encore (prénom). Je n'ai pu résister. Figurez-vous que je vous ai suivie hier après-midi. Oh, pas longtemps, quelques minutes tout au plus.
Vous vous promeniez en rêvant, le balancement de votre sac accompagnant de façon ravissante celui de vos hanches… Ce sac, vous l'avez replacé deux ou trois fois sur votre épaule, en bandoulière comme l'on dit, d'un geste que dorénavant je reconnaîtrai entre mille.
Je vous ai observée, arrêtée devant cette boutique de mode, mettant une main devant vos yeux afin de lutter contre la réverbération, sans doute, votre corps légèrement penché vers l'avant, vous scrutiez un certain endroit de la vitrine…
Dès votre départ, j'ai rêvé devant la robe qui avait accroché votre regard (chanceuse !). Certain qu'elle vous irait à ravir…

Mes amis, à qui j'ai parlé de vous (eh oui !) se moquent gentiment de moi. " Cela ne te ressemble pas, me disent-ils, d'être à ce point sous le charme d'une demoiselle " On voit bien qu'il ne vous connaisse pas. Je raccroche et essaierai de tenir ma promesse de ne plus vous embêter… Adieu. »
"Mais il est abruti, ce type, pourquoi il ne me dit pas qui il est ! Qu'est-ce qu'il risque?" se dit-elle en se démaquillant à grand renfort de petits ronds ridicules en coton dégueulasses à regarder quand il en reste dans la poubelle de la salle de bain, tout plein qu'ils sont de crèmes diverses et variées qu'on n'ose pas prendre avec les mains tellement qu'on dirait que ce sont des restes de dessert gélifié caramel vanille quand ils sont vieux ça sèche et ça fait des sortes de croûtes c'est pas tout à fait vrai faut pas exagérer mais quand même nous on nous embête avec nos chaussettes qui ne sont pas pires alors, alors que…
Que vient faire cette digression de mâle borné qui n'a rien à voir mais comme j'ai horreur des ratures surtout sur un ordinateur je n'en retirerai rien donc continuons comme si de rien n'était… Donc, elle s'interroge…

Book : Trouver l'amour ? Si je veux !

2 - 4 (une semaine plus tard)
« Bonjour, Mademoiselle, ceci est mon dernier appel. Vous avez tellement bouleversé ma vie que je vous dois la vérité : Jamais je ne pourrai vous aborder. Vous ne me connaissez pas et ne me connaîtrez jamais. Je suis en effet par trop timide.
On me pense sûr de moi, voire imbu de ma petite personne, alors que je ne suis que réservé. Les amies de ma sœur m'en ont souvent fait la remarque. Ma sœur me taquine souvent à ce sujet, en m'affirmant que si je voulais… avec certaines…
Ce n'est pas que je sois vilain, loin de là. J'ai fait un peu de mode et beaucoup de sports. Des études et une bonne éducation m'autorisent à penser que je pourrais même éventuellement ne pas trop vous ennuyer si je me permettais… mais non. J'ai trop peur d'une désillusion…
Si je vous croise à nouveau… Je ne sais pas. Je fuirais sans doute. D'ailleurs, je déménage bientôt. Merci, merci pour les merveilleux moments que vous m'avez accordé bien malgré vous. Adieu. »

Là, la jeune femme, elle se prend une bouteille d'alcool fort (pas de pub ici) et s'en verse un grand verre. Puis un autre. Elle appelle les copines, leur raconte tout et se met à pleurer, à trépigner, à se rouler en boule de douleur…
"Un modèle ! Cultivée ! Poli ! Sportif ! Et il déménage…" se lamente-t-elle.

Elle attendra des semaines votre appel. Qui ne viendra pas.
Ainsi, elle deviendra vite une loque à peine humaine, dépeignée, sale, rejettera ses proches, quittera son travail, et partira loin, sans illusion aucune, afin de trouver un cloître, un monastère, voire une grotte perdue d'où elle délogera à coup de griffes un couple de putois paniqué par l'apparence hirsute et surtout l'odeur putride qui lui servira dorénavant et à jamais de curriculum vitae…
Je n'exagère qu'à peine. Je les connais bien, vous savez. Non, vous ne le savez pas, sinon vous n'auriez pas cet air narquois à la limite de l'incrédulité… Je suis même en dessous de la vérité, mais je ne veux pas heurter certaines sensibilités qui me pardonnent déjà beaucoup.
Note au lecteur : D'ailleurs, j'en profite pour ne pas vous faire de compliment quant à la jeune femme que vous avez choisie.
Je vous pardonne, mais bon. Cela vous regarde après tout.
Un dernier exemple ? Gâté va ! On s'en fait un coquin, d'accord ? A l'unanimité ? J'en étais sûr


Messages sur répondeur
Exemple n° 3
Exemple 3 - 1
« Bonjour toi. C'est moi. Je vais te susurrer tout ce que je n'ose t'avouer quand nous sommes, disons, dans une situation le permettant. Je suis sûr que tu vois ce que je veux dire…
Cette nuit, tu m'as demandé tout doucement, à l'oreille, de te dire tout ce qui me passait par la tête : " Là, dis vite, sans réfléchir ". J'ai trop attendu, cherché mes mots. "Trop tard!" as-tu ajouté.
Il faut me comprendre, j'étais désarçonné. Et pourtant, je ne pense qu'à ça, quand... enfin, tu vois…
C'est pourquoi ton répondeur va servir de réceptacle à des sentiments et pulsions auparavant inavoués.

Tout d'abord, je voudrais te parler de tes lèvres…
(Oui, j'arrive !!!) Je dois raccrocher, une réunion impromptue… »
Là aussi, il faut comprendre que la femme, outre qu'elle est curieuse, est particulièrement coquine.
Si besoin est, rappelons que la femme, entre copines, est considérablement plus crue que l'homme avec ses copains.
Vous ne me croyez pas ?
Déguisez-vous en copine et écoutez, vous verrez.
Ou plutôt, vous entendrez.

3 - 2 (deux jours plus tard)
« Hier soir, après de délicieux moments, et faisant fi d'une douce quiétude y afférant, tu m'as taquiné gentiment sur cette soi-disant réunion m'empêchant d'aller plus loin dans la description de ton petit corps. Surtout, m'as-tu affirmé, que tu n'avais pas reçu de coup de fil…
Cela a fouetté mes sens, donc je me lance tout de go : j'aime tes lèvres gourmandes entrouvertes à dessein, comme la promesse d'un très prochain et très intense émoi sensuel. Un souvenir me revient.

Je t'avais offert le petit chocolat habituellement offert avec le café. Tu l'as accepté en me souriant, l'as délicatement délivré de son papier doré, puis posé sur ta langue, fermé les yeux et enfin rejeté légèrement la tête en arrière.
Et là, durant trente secondes, une minute peut-être, plus rien n'existait pour toi, semblait-il. Le chocolat fondait lentement, se décomposait (tout comme moi), tombait en déliquescence… L'extase.
Je n'ai jamais vu, ressenti, autant de sensualité.
Tu étais belle ainsi. Immobile. Un vent léger faisait voleter une mèche sur ton front… Tu me plais infiniment, sais-tu. Je raccroche : mon chef. »
Elle n'en peut plus.
Se trémousse en entendant pour la dixième fois ce message. Pourquoi dix fois (au moins) ?

Parce qu'elle se l'imagine, le chocolat. Elle s'en veut de ne pas y avoir pensé plus tôt. Se promet qu'elle ne l'oubliera pas le coup du chocolat la prochaine fois avec son type (du moins, quand elle en aura un).
Elle espère de tout son être que le gars (vous) va la rappeler bien vite, pour savoir la suite, pour la raconter aux copines… (Je vous le disais qu'elles étaient coquines !)

3 - 3 (deux jours plus tard)
« Soit tu t'amuses à me pousser à continuer, soit ton répondeur a un problème. Je ne peux que t'enjoindre à en changer s'il continue à ne pas te retranscrire mes messages…
Continuons donc, nous verrons : ta poitrine me rend fou ; ta cambrure me rend fou ; ta nuque me rend fou ; ton odeur me rend fou. Je suis fou de ton corps. Et je défis quiconque d'y rester insensible.
Non, pas de défi ! Je te garde tout à moi, du moins tant que tu le désireras.
Parlons-en de ta poitrine. Altière, plein, douce, galbée, j'adore quand elle remue doucement lors de nos étreintes. Je m'y emploie d'ailleurs sans te le dire.
Je m'évertue à procéder par à-coups tendres juste suffisants pour la faire basculer de délicate façon. Et même, j'ose te l'avouer, elle durcit et tremble même, ta poitrine, quand les premiers spasmes du plaisir commencent à t'envahir et… Excuse-moi, je dois raccrocher… »

« Zut, et zut et re zut !!! Qu'est-ce qu'il voulait dire après le plaisir qui commence ? Moi aussi, ça commence ! » se dit la fille à qui vous avez téléphoné.
« Où il est ce type ? Pourquoi il parle encore à cette fille qui ne branche même pas son répondeur?
Pourquoi personne ne me parle pas comme ça, à moi ? Pourquoi il ne laisse pas son numéro ? » se lamente-t-elle.
Note au lecteur : Normalement, la fille doit être amusée, pas folle d'amour. Vous m'en avez encore choisie une gratinée !

Suite de l'exemple n° 3
3 - 4 (deux jours plus tard)
« Allons, allons, j'ai compris, va. Tu veux que je te répète tout. Tu fais semblant de ne pas avoir reçu mes messages…
Ok, jouons donc.
Lorsque, souplement, tu sors de la douche, resplendissante, ta longue chevelure inondée, et que tu me foudroies du regard, faussement choquée et véritablement mutine, je reste pantois de la sensualité torride émanant de ton enveloppe charnelle.
Et toi, enfonçant un peu plus s'il est possible le poignard du désir dans ce qui me reste d'illusoire défense, tu te retournes et étales la serviette sur la barre de soutien du rideau de douche, ce qui t'oblige à te hausser sur la pointe des pieds…
Je découvre ainsi, transi d'admiration, l'extrême délicatesse de tes chevilles, le fuselé de tes jambes, la hardiesse de tes rondeurs au doux renflements agrémentées d'adorables fossettes, surmontées ensuite par un dos de marbre ambré, puis, enfin, des épaules tout en… Oui, Monsieur le Directeur, j'arrive… (À ce soir…) »
La fille : « Qu'est-ce que c'est que ce directeur qui vient déranger ses employés en pleine conversation super intéressante ? Qu'est-ce que c'est que cette boîte où on se permet d'arrêter en pleine extase les correspondantes pâmées d'amour en manque ? »

Note au lecteur : Quand même, franchement, dites-moi, c'est fait exprès ?
3 - 5 (deux jours plus tard)
« Bon, j'en ai assez. Je ne te rappellerai plus et te dirai tout en direct, les yeux dans les yeux. Ou bien alors, mieux, à ton bureau, en personne, pour te faire rougir devant tes collègues. »
« Et voilà, c'est foutu ! se lamente la pauvre fille.
Il va la faire rougir, qu'il dit! Et moi, tout le monde s'en fiche, de moi ! Mais viens à mon bureau, je suis toute seule ! Viens me parler de ma longue chevelure, foudroies-moi du regard, parle-moi de ma sensualité torride, de l'extrême délicatesse de mes chevilles, du fuselé de mes jambes, de mes adorables fossettes !
Oh oui, dis-moi tout sur mon dos ! SI TU L'OSES ! »

Note au lecteur : Aie ! Comment cela va finir, tout ça ! Je dois avouer que j'ai un peu peur de sa santé mentale, à la jeune femme ! J'en profite pour vous rappeler que c'est vous qui l'avez choisie, et que je n'ai rien à voir là-dedans ! Et que je réfute absolument une quelconque responsabilité (m'incombant par tragique erreur) quant aux éventuels débordements occasionnés par la dite jeune femme… (Fait pour valoir ce que de droit)

3 - 6 (quatre ou cinq jours plus tard)
« Mademoiselle, je crois avoir commis un épouvantable impair en confondant votre numéro avec celui de ma copine. J'espère ne pas vous avoir trop choquée par… enfin, mes…
Je suis désolé et vous prie d'accepter mes excuses…
de toutes les façons, c'est fini avec elle (elle n'a pas apprécié que je lui débite mes… à son bureau. Un scandale, paraît-il) …
Comme je suis seul maintenant, je ne vois pas pourquoi et surtout à qui je pourrai bien téléphoner. Enfin, je ne vais pas vous embêter plus longtemps avec mes…
Ne m'en veuillez pas. Adieu. »
« Arrrghh !!! Et voilà, je le savais ! JE LE SAVAIS !!!! se dit la pauvrette.

C'était trop beau ! Un type sensuel, délicat, tendre, sensible, qui me téléphone à MOI, sur MON téléphone, avec MON numéro, qui me parle de mon corps comme jamais on ne m'a parlé de mon corps.
Un gars qui sait que je prends ma douche complètement nue, qui sait que j'ai une serviette, un rideau, que j'ai un fuselé de chevilles, des fossettes, tout ça (Ce n’est pas un signe, ça, les fossettes Qui le sait,
pour les fossettes, HEIN ?)
Et il raccroche !?!? Il a raccroché. Il est libre et il a raccroché…
Et toi, bougre de bon sang de bonsoir de répondeur, tu es sûr que tu ne le caches quelque part, son numéro ? Dis-moi, tu me le caches, hein ? Petit coquin, je vais te l'extirper de ton tréfonds ce sacré numéro, tu vas voir ! Je vais te découper menu moi ! Morceau par morceau, bribe par bribe, je vais te l'arracher ce numéro, avec une fourchette à escargot s'il le faut !
Viens ici que je t'opère, que je t'arrache ton âme, que je te déchiffre… Chiffre par chiffre… »

Note au lecteur : Si vous voulez vraiment connaître la suite de cette sinistre affaire, reportez-vous à votre hebdomadaire préféré, tous ayant retracé en quelques lignes le malheureux épilogue de cette sombre histoire : " Une jeune femme a été retrouvée cette nuit, accostant tout individu mâle et lui montrant, quelquefois avec violence, les fossettes situées au creux de ses reins et leur enjoignant derechef de lui noter leur numéro où il voulait, du moment que cela soit sur une partie de son corps que la décence nous empêche de nommer.
Cette jeune femme, mais peut-on encore appelé " jeune femme " cette créature échevelée errant au creux de la profonde nuit ?

Cette… ce personnage a été mis au secret le plus total avec assistance de plusieurs professionnels spécialisés dans les répondeurs téléphoniques, seuls habilités, suivant les dires de… la créature, à la calmer. (Un peu.)
Aux dernières nouvelles, elle reposerait tranquillement, sous calmant, en cellule capitonnée, entourée de nombreux répondeurs désossés…
Et voilà, c'est malin ! Vous étiez prévenu pourtant. Bon, laissons cette malheureuse à son épineux et tragique destin. Et revenons plutôt à nos moutons.

Où en étions-nous ? Ah oui, la logique, les* résultats, les avantages, l'intérêt ?

Le timide

Qu'elle est la principale difficulté du timide ? Il perd ses moyens.
Quand ?

Quand il y a challenge, quand il doit prouver quelque chose, quand la personne lui plaît vraiment, quand il y a risque…
Le timide n'est pas - ou plus - timide : en famille, avec ses amis, après un certain temps d'adaptation…

Le timide a donc besoin de bien connaître ses éventuels nouveaux proches avant de se sentir à l'aise. Il a donc besoin de temps. Et c'est là que le bât blesse, figurez-vous. Tétanisé

Force nous est en effet de constater qu'en général le timide reste planté là où on le place, fixant les filles avec une convoitise exacerbée qu'il croit cacher sous un sourire béat ou un rictus sardonique.

Et moins il bouge, plus il se tétanise ; plus la force morale (ou mentale) qui lui permettrait de se sortir de là lui semble insurmontable. Il devient plante verte.
Et en particulier, le timide se lance. Et là, je ne vous dis pas les dégâts, ou plutôt si, allons-y : comme catapulté, il arrive tel un cyclone auprès de la jeune femme convoitée depuis des heures et balbutie : " Bonj… Je … nous … j'peux ?"
Dans le meilleur des cas, la jeune femme le regardera concomitamment avec dédain et surprise. " Plaît-il ! " demandera-t-elle.

Note au lecteur : Avez-vous remarqué que j'ai évité de forcer le trait et/ou d'enfoncer le clou en ne spécifiant pas que cette donzelle était véritablement faite au moule, me contentant d'ajouter " convoitée ", ce qui revient à dire que je vous laisse libre de choisir qui vous voulez parmi les jeunes filles présentes à cette soirée. De toutes les façons, cela ne change rien au résultat.
"Plaît-il !" réitèrera-t-elle donc. Laissez une glace italienne, donc très " foisonnée ", au soleil, accélérez l'image : elle fond très vite.

Une flaque de glace à l'italienne, voilà ce que* devient instantanément le timide. "Scusez-moi… erreur… toilettes …"
Note au lecteur (encore !) : J'ai décidé de façon unilatérale d'arrêter le massacre. Bien entendu, il peut continuer, essayer de s'en sortir, au risque de s'enfoncer encore un peu plus. Mais avouez quand même que c'était mal parti !
J'occulte également sciemment l'éventualité d'une réussite : elle est possible et vous la souhaite de tout cœur.
Nonobstant, avouez (encore !) que d'ordinaire, le timide se plante ! Allez, faites-moi plaisir, avouez !

(J'adore le terme " avouer ". Il peut s'utiliser comme une supplique ou comme un ordre. Dites-le une dizaine de fois lentement, A VOU E, " à vous, eh " cela devient ridicule… Moi, ça m'amuse)

J'en profite pour vous demander instamment d'éviter de me couper comme ça à tout bout de champ sous des prétextes fallacieux tendant à faire accroire que, mes explications n'étant pas assez précises, il est besoin de m'en demander de complémentaires.
De même, contentez-vous de lire attentivement cette prose en évitant toute réflexion désobligeante, sinon, on n'avancera pas.


Rester naturel
Nous disions donc que le timide, en toute logique, a besoin de temps. Nous l'avons vu, la précipitation lui sied mal, elle le paralyse, le tétanise même…
Ne nous méprenez cependant pas, il n'est pas question que le timide attende bêtement que le temps passe pour arriver à ses fins…
Il doit accorder, en fait, du temps… à la personne convoitée. Une période permettant à cette personne de découvrir les qualités et talents dont est doté le timide puissent se révéler peu à peu.

Je ne vais pas vous faire le panégyrique de toutes vos qualités (on ne se connaît que très peu après tout), je vais simplement arriver à la conclusion de cette opération : si vous vous contentez d'être prévenant, aimable, plein d'humour et d'attentions, présent et distant à la fois, naturel et surtout, être " offreur " et non pas " demandeur ", il y a de fortes chance pour la personne convoitée se dise un jour : " Mais il est pas mal, ce jeune homme, au fond. Et si je l'essayais !? "
Note au lecteur : Dites-vous bien que la timidité touche absolument tout le monde, j'en veux pour preuves la rougeur subite d'un tribun politique déculotté inopinément ainsi que la déconfiture d'une vedette surprise assise au cabinet...

Les résultats des appels téléphoniques

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